Avec sa première génération, le Nissan Murano avait atteint de nouveaux sommets en matière de style et de design. Difficile donc, pour Nissan, de renouveler totalement le multisegment sans lui accorder au moins autant d’importance au niveau du style. La nouvelle génération reprend donc là ou l’ancienne avait laissée, avec un véhicule aux lignes uniques et à la silhouette racée. Mieux encore, on lui a cette fois implanté tout ce qu’il faut pour qu’il fasse le saut dans le créneau des multisegments de luxe, sans pour autant lui en imposer le prix.
Physiquement, la nouvelle silhouette du Murano ne laisse place à aucune improvisation. La partie avant avec son capot plongeant et se terminant en V sur une calandre plus raffinée que jamais, affiche un nouveau modernisme. Les phares, en forme de boomerang, sont devenus l’inspiration pour tous les modèles de la marque.
Autre trait caractéristique, le Murano présente un toit flottant, ou presque. Quand on le regarde de côté, le pilier A affiche la couleur de la carrosserie, alors que les piliers B et C se tournent plutôt vers un noir brillant. Résultat : on a l’impression que le toit vole littéralement au-dessus des glaces latérales, une autre stratégie que Nissan a reprise sur d’autres modèles.
Physiquement, le Murano a aussi grandi et modifié ses proportions : l’empattement demeure le même à 2825 millimètres, même si la longueur hors tout a cru de 65 mm au total.
C’est cependant dans l’habitacle que le Murano trouve ses lettres de noblesse, car sous le capot le Murano reprend l’usage du moteur 3,5 litres V6 de 260 chevaux qu’on lui connaissait déjà, jumelé à une boîte de vitesse CVT Xronic de deuxième génération plus efficace que jamais.
Dans la cabine, la qualité de finition est exceptionnelle, et on a apporté un soin minutieux à l’assemblage. L’équipement de série de la version la moins complète, le Murano S à traction, met à profit des roues de 18 pouces, des feux de jour et des feux arrière à DEL, des sièges avant chauffants, un système infodivertissement et de navigation avec écran tactile de huit pouces, une caméra de recul, un climatiseur bizone et une aide au démarrage en pente.
Plus dispendieux, le Murano SV à traction ajoute des feux antibrouillard, un volant et un pommeau de levier de vitesses garnis de cuir, un volant chauffant et un hayon assisté. Une version intégrale est disponible pour quelque 4000 $ de plus.
Vient ensuite le Murano SL à transmission intégrale qui possède une chaîne audio Bose à neuf haut-parleurs, un écran de visualisation du périmètre, des rétroviseurs électriques avec mémoire de position, des systèmes de surveillance des angles morts et de détection des objets en mouvement, une alerte de circulation transversale arrière et des sièges en cuir.
Enfin, la version le plus de haut de gamme appelée Platine modifie son équipement en utilisant des jantes de 20 pouces, des sièges arrière chauffants, une colonne de direction inclinable et télescopique à réglage électrique, un avertisseur de collision frontale, un système de freinage d’urgence et des sièges avant ventilés.
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