Salon de l’auto de Montréal 2025 – Voici les faits saillants

Par Felix Diamond

Chroniqueur chez AutoPassion

L’équipe d’AutoPassion s’est rendue au Salon de l’auto de Montréal lors de la journée média. Voici les nouveautés qui ont attiré notre attention.

Sujet de l’heure : Subventions et Trump
Une seule première canadienne : Le Hyundai IONIQ 9
Plusieurs manufacturiers sur place
Amateurs de Ferrari? Vous serez servi.
Véhicules qui ont attiré notre attention (photos)

Jeudi le 16 janvier débutait la 80^e édition du Salon international de l’auto de Montréal. Les membres des médias automobiles étaient conviés à un déjeuner où nous étions accueillis par Denis Dessureault, vice-président exécutif du Salon et du porte-parole de l’événement, Bertrand Godin. Si la Covid-19 et les pénuries dominaient les discussions lors des dernières éditions, cette année, c’était plutôt les subventions pour véhicules électriques et les impacts qu’aura l’élection de Donald Trump sur l’industrie qui étaient sur toutes les lèvres.

Rappelons que le vendredi 10 janvier, l’administration Trudeau avait annoncé que la subvention fédérale de 5 000$ pour véhicules électriques prendrait fin « d’ici le 31 mars ». Or, le lundi matin suivant, les manufacturiers apprenaient que le programme prenait fin immédiatement. Cette façon de faire cavalière et irresponsable du gouvernement fédéral en a choqué plus d’un, croyez-moi. Les manufacturiers qui doivent déjà gérer la fin de la subvention provinciale le 31 janvier et l’incertitude des tarifs de Trump auraient préféré avoir un peu plus de prévisibilité, et avec raison.

Certains d’entre eux, comme Hyundai par exemple, ont dû ajuster le tir en compensant les 5 000$ du fédéral pour leurs clients en processus d’achat, une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais qui semblait agacer les dirigeants de la marque puisqu’une telle mesure dévalue leurs produits.

Une seule première canadienne : Le Hyundai IONIQ 9

L’édition 2025 du Salon de l’auto de Montréal expose 472 véhicules dont 145 sont électriques ou hybrides rechargeables. Parmi ceux-ci, c’est l’IONIQ 9 de Hyundai qui a attiré le plus l’attention des médias présents puisqu’il était dévoilé en grande première en sol canadien. Le choix de Montréal pour cet événement n’est par ailleurs pas le fruit du hasard, car le Québec est l’endroit où performe le mieux Hyundai en termes de ventes de véhicules électriques per capita à l’échelle mondiale.

Steve Flamand, directeur général des ventes de la stratégie numérique chez Hyundai Canada et Marilou, la célèbre porte-parole de la marque, nous en ont appris un peu plus au sujet de l’IONIQ 9 qui fera son arrivée dans les concessions québécoises ce printemps. Tout d’abord, comme son cousin mécanique chez Kia, l’EV9, il offrira trois rangées de sièges et des dimensions similaires. Toutefois, il se voit muni d’une plus grosse batterie de 110,3 kWh, ce qui, selon Hyundai, lui permettra d’afficher une autonomie de plus de 500 kilomètres, peu importe la version. Bien qu’aucun chiffre officiel n’ait été dévoilé, les dirigeants de la marque semblaient très sûrs de leur affirmation qui, si elle s’avère vraie, est plutôt impressionnante.

Trois modèles de l’IONIQ 9 seront disponibles, soit un à propulsion muni d’un moteur de 215 chevaux à l’arrière, un à traction intégrale qui ajoute un moteur à l’avant et d’une puissance combinée de 303 chevaux, et finalement, une déclinaison Performance de 422 chevaux. Malheureusement, aucun prix n’a encore été communiqué.

Pour ce qui est de la recharge, la batterie de l’IONIQ 9 pourra être rechargée de 10 à 80% en 24 minutes sur une borne de recharge rapide. La capacité de remorquage sera de 3 500 lb pour le modèle à un moteur et 5 000 lb pour celles à deux moteurs.

Plusieurs manufacturiers sur place

Si de nombreux manufacturiers avaient cessé de participer au Salon de l’auto de Montréal suite à la pandémie et aux pénuries, plusieurs sont de retour et avec des kiosques parfois très impressionnants. Voici la liste des manufacturiers présents et absents.

Présents :

Absents :

Présents :

Absents :

Amateurs de Ferrari? Vous serez servi.

Parmi les marques présentes, celle ayant le plus grand nombre de modèles n’a même pas eu à déplacer un seul de ses véhicules, Ferrari. Grâce à l’un de ses meilleurs clients au monde, l’homme d’affaires québécois Luc Poirier, le manufacturier italien s’assure d’une visibilité incomparable avec près de 40 modèles exposés. Ne serait-ce que pour admirer certains d’entre eux, comma les 288 GTO, F40, F50, Enzo ou encore 275 GTB, l’admission générale de 20$ en vaut la peine!

Parmi les voitures de rêve, une autre arborant un cheval sur sa calandre a retenu mon attention, mais il ne s’agit pas d’une Ferrari, je parle ici de la Ford Mustang GTD. Assemblé ici au Canada par la firme Multimatic qui était aussi responsable de l’assemblage et du développement de la Ford GT, cette Mustang a de quoi impressionner. Sous sa carrosserie sculptée de trappes d’air et d’un gigantesque aileron se trouve un V8 de 5,2 litre suralimenté développant 815 chevaux et 664 lb-pi de couple. Vitesse maximale : 325 km/h. Temps autour du Nürburgring : 6:57.685 secondes, ce qui en fait la voiture américaine la plus rapide sur la célèbre piste allemande.