Trente-sept, c’est le nombre d’entreprises lauréates de la 28e édition du très prestigieux programme Les sociétés les mieux gérées au Canada du cabinet de services professionnels Deloitte. C’est avec grande fierté que nous vous annonçons que le Groupe Beaucage fait partie du nombre.
La dernière année aura mis à rude épreuve la résilience des entrepreneurs canadiens. Travail à distance, ventes en ligne, santé et bien-être des employés, incertitude face à l’évolution des mesures sanitaires, législation et mesures fiscales peu adaptées à la nouvelle réalité ne sont qu’un échantillon de tous les défis auxquels les milliers de dirigeant(e)s d’entreprises du pays ont dû faire face.
Sans surprise, madame Brigitte Vachon, associée et leader du programme des sociétés les mieux gérées au Canada chez Deloitte, affirme qu’il s’agit de l’une des années les plus difficiles depuis la création du programme qui souligne l’excellence des entreprises privées canadiennes dont le chiffre d’affaires annuel surpasse les 25 millions de dollars. Alors, qu’est-ce qui différencie ces 37 entreprises des autres? Selon Deloitte, c’est principalement leur raison d’être organisationnelle clairement définie qui leur aura permis de relever un à un les défis urgents, d’éteindre les feux avant qu’ils ne se propagent, et ce, tout en demeurant hautement compétitifs dans leur secteur d’activité respectif.
La raison d’être organisationnelle, c’est quoi?
Voici comment Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin de 2012 à 2019 et président directeur-général de Renault-Nissan-Mitsubishi depuis janvier 2019 la définit :
« La raison d’être permet de joindre le passé au présent ; c’est l’ADN de l’entreprise. Elle n’a pas de signification économique, mais relève plutôt de la vision et du sens. »
Une mer calme n’a jamais fait un bon marin
C’est suite à un investissement de 10 000 $ qui lui a permis de devenir coactionnaire dans une première concession que Daniel Beaucage a fait ses débuts en automobile il y a plus de 35 ans. Depuis cette première prise de risque, on peut dire qu’il a traversé bon nombre de tempêtes. Pour leur faire face, l’entrepreneur natif de Boucherville a principalement misé sur deux facettes à la base de sa raison d’être en affaires. La première, plus personnelle, est sa volonté inébranlable de se lever le matin pour travailler, gagner et s’améliorer. La deuxième, davantage organisationnelle cette fois, est de s’entourer d’une équipe d’employés dédiés et investis dans le succès du groupe de concessions automobiles portant son nom.
C’est d’ailleurs grâce à ces deux facettes si aujourd’hui, celui qui se veut l’amiral d’une flotte de 23 concessionnaires opérés quotidiennement par plus de 650 marins a su naviguer l’ouragan Covid-19 non pas en terminant sa course aux côtés du Titanic et du Costa Concordia, mais plutôt au sein des 37 sociétés les mieux gérées au pays selon le radar Deloitte.
L’automobile – Pas seulement pour les hommes!
Père de quatre filles, Daniel Beaucage est bien au fait de toute l’importance qu’ont les femmes au sein d’une organisation. Si historiquement, l’automobile était perçue comme un « métier d’homme », sa fille, Mariève Beaucage, vice-présidente du Groupe Beaucage, se réjouit de voir la place grandissante des femmes dans l’entreprise. En visitant ses concessions, il n’est pas rare de croiser non seulement des conseillères aux ventes, adjointes administratives et directrices financières, mais aussi des mécaniciennes, préposées à l’esthétique et une directrice générale de concession. Nul doute que cette tendance qui prend de l’ampleur est une source de fierté pour Mariève qui ne comptait que trois ou quatre autres étudiantes au sein de sa classe de 70 étudiants lors de sa formation dans le domaine automobile il y a quelques années.
Les défis Covid dans une industrie en pleine révolution
Vendre des voitures en 2021, ce n’est plus comme vendre des voitures en 1986. En fait, si les choses ont changé, c’est principalement grâce à un acteur capital qui a fait son entrée en scène de façon presque simultanée à la création du Groupe Beaucage en 1992 – Le World Wide Web. À la fois opportunité et menace, l’évolution du Web transforme l’industrie automobile. Au cours de la dernière année, la vente en ligne est devenue une sorte de bouée de sauvetage pour les concessions, surtout lorsque la crise pandémique a forcé celles-ci à fermer leurs portes aux clients. Est-ce que cette façon d’acheter une voiture deviendra la norme dans le futur? La question est toujours un sujet qui fait débat. Heureusement, le Groupe Beaucage a la chance d’être aux premières loges pour expérimenter la vente en ligne, en partie grâce à sa nouvelle concession Genesis Estrie qui offrait déjà cette possibilité avant l’ère des masques.
Ce qui s’avère plus difficile avec cette manière d’acquérir une auto par contre, c’est qu’elle élimine complètement l’élément émotif du processus d’achat. « Il y a une émotion attachée à l’achat d’une auto – les gens veulent lui toucher, s’y asseoir, l’essayer » selon M. Beaucage dont l’entreprise vend près de 17 000 véhicules neufs et d’occasion par année. Il y a quelques années à peine, environ 65% des gens craquaient une fois en concession pour une voiture qui n’était pas leur premier choix préalablement. Aujourd’hui, ce chiffre serait plus près des 40% selon celui qui dirige le 2e plus grand groupe automobile au Québec.
Ce phénomène s’explique évidemment par la quantité phénoménale d’informations disponibles sur le Web maintenant. Si la majorité des gens ne sont pas encore au stade d’acheter un véhicule en ligne, pratiquement 100% des gens sont mieux informés lorsqu’ils se présentent en concession.
Pour rejoindre et informer leurs clients en amont de cette étape, le Groupe Beaucage mise sur sa propre chaîne YouTube, AutoPassion. Cette dernière, entièrement gérée à l’interne, réalise des essais routiers en profondeur sur les plus récentes nouveautés au sein des huit marques du Groupe. Avec près de 15 000 abonnés uniquement sur YouTube depuis la création de la chaîne il y a à peine deux ans et des heures de visionnement se comptant en centaines de milliers, force est d’admettre que l’approche qui préconise l’information, plutôt que les offres promotionnelles, porte fruit.
Miser sur le savoir-faire à l’interne et l’intrapreneuriat
Si AutoPassion se veut une solution développée à l’interne par le Groupe Beaucage pour faire face à un phénomène externe, il faut dire qu’elle n’est pas l’unique exemple. Depuis plusieurs années, le Groupe a délaissé un à un ses fournisseurs publicitaires en ligne, principalement les différentes plateformes numériques dédiées à la vente de voitures d’occasion qui, malheureusement, créaient beaucoup d’insatisfaction auprès de l’équipe marketing. Sous la direction de Dominique Émond, l’équipe a développé et entretient maintenant ses propres sites web, publicités en ligne et logiciel de gestion de la relation client. En agissant ainsi, la gestion des coûts se voit grandement optimisée, tout comme le temps de réaction nécessaire pour faire face aux différents imprévus, Covid-19 incluse.
Un autre aspect valorisé à l’interne au Groupe Beaucage est l’intrapreneuriat. Si Daniel Beaucage est l’amiral de la flotte de concession et que sa fille, Mariève Beaucage, en est la vice-amirale, le duo père-fille peut compter sur des capitaines chevronnés, les directeurs généraux, pour diriger chaque concession. Pour stimuler leur dévouement au maximum, chaque DG peut acquérir jusqu’à 20% des parts de sa concession, et ce, sans avoir à piger dans leur bas de laine personnel puisque les actions se financent à même les profits de leur concession. Cette façon de faire est à la base de plusieurs histoires qui s’apparentent à des contes de fées, où certains directeurs ont débuté comme matelots 3e classe et grimpé les échelons jusqu’à devenir les entrepreneurs accomplis qu’ils sont aujourd’hui. Ce modus operandi Beaucage favorise non seulement un juste partage des profits, mais également la saine compétition à l’interne. De plus, il permet aux jeunes employés les plus ambitieux d’entrevoir des possibilités d’avancement, à condition qu’eux aussi, fassent preuve de patience et d’engagement.
Après la pluie vient le beau temps
Bien que la pandémie soit loin d’être terminée, on peut dire que le Groupe Beaucage a réussi à traverser l’œil de l’ouragan avec brio. Alors, vers quelle destination l’équipage Beaucage compte mettre le cap à moyen terme? Une partie de la réponse se trouve dans la présence sur le web qui évidemment, risque de devenir de plus en plus cruciale dans l’industrie. À quel rythme et dans quelles proportions la clientèle adoptera le concept de vente en ligne? Nul ne sait. Mais une chose est certaine, le Groupe Beaucage n’a pas l’intention de prendre du retard face à ses concurrents à ce chapitre. Une autre partie de la réponse se trouve dans l’électrification des véhicules. Des huit différents manufacturiers que l’entreprise représente en Estrie, Montérégie et Centre-du-Québec, tous ont un plan global qui misera sur la transition des moteurs à essence au profit des électrons d’ici les cinq à dix prochaines années. Et franchement, cette nouvelle ère s’annonce très excitante! La nouvelle gamme Ioniq chez Hyundai, EQ chez Mercedes-Benz et EV chez Kia en sont des exemples flagrants.
Encore une fois, parions que le Groupe Beaucage saura relever de main de maître les nombreux défis associés à la présence en ligne et à l’électrification en misant sur les compétences et l’implication sans limites de ses employés. Car peu importe leur place dans la hiérarchie de l’entreprise, si celles ET ceux qui y sont à l’emploi se lèvent aussi le matin pour aller travailler, gagner et s’améliorer, les prochaines années s’annoncent électrisantes! Et elles le seront!